Tuesday 22 February 2011

Les syndics veulent changer

Jugés comme difficiles par les professionnels du secteur et souvent décriés par les pouvoirs publics et les consommateurs, les métiers de l'immobilier souffrent depuis longtemps d'une mauvaise image, notamment depuis le passage de la crise. En 2011, le secteur a décidé de se mobiliser en lançant des "Etats généraux de la profession immobilière", qui contribuera à réformer l'exercice du métier.

Une crise qui laisse des traces
La crise a très durement frappé tous les pans du secteur immobilier. Une enquête réalisée début 2009 révèle que les agents immobiliers ont eux-mêmes une opinion plutôt médiocre de leur propre métier : 83 % pensent que les Français ont une mauvaise, voire une très mauvaise image de leur profession et 77 %, que leur profession n'inspire pas confiance au public. Et les agents immobiliers doivent faire face à des "attentes de plus en plus exigeantes", de la part de leur équipe comme des clients, phénomène que la crise a semble-t-il contribué à aggraver.

"Prendre en mains l'avenir"
Pour lutter contre cette image souvent ternie, l'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS) et la Fédération Nationale des Agents Immobiliers Mandataires (FNAIM) ont décidé de s'unir afin de "prendre en mains l'avenir de leurs métiers" et de lancer "les Etats Généraux des Professions Immobilières". Ils se tiendront tout au long du premier semestre 2011 avec pour objectif de proposer un nouveau cadre de réforme aux professions immobilières, qui a très peu évolué depuis la loi du 2 janvier 1970. Les syndicats de copropriété (Urbania, Foncia, Guy Hoquet...) comptent ainsi mieux prendre en compte les attentes des consommateurs, des pouvoirs publics comme des salariés, et ainsi, redorer leur image. En 2009, 68% des agents immobiliers interrogés auraient malgré tout recommandé leur métier. Qu'en sera-t-il en 2011 ?

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